L’arbre, la montagne Tout est vivant pour celui dont la vision s’étend au-delà des apparences.,  la terre, les étoiles, le soleil « pensent » et sont doués de conscience.

 

L’homme a oublié qu’il est le véhicule de ce qui l’environne et de ce qui est en lui. Il a oublié qu’il est le dépositaire de la Mémoire du Monde, étant une cellule spirituelle de la terre mise en liberté.

 

Et c’est ainsi qu’il a perdu la notion d’être pour se réfugier dans la notion d’exister. Il a réduit sa vision d’âme à une vision fragmentaire du monde et de lui-même.

 

C’est de l’étroitesse de ses vues que l’homme s’est rendu captif. Il lui suffirait cependant de se laisser glisser dans le mystère d’une pierre, d’une plante pour que d’autres yeux s’ouvrent en lui et pour s’apercevoir que ces yeux, à l’instar de ceux du rêve, peuvent percevoir l’essence des êtres et des choses.

  

Inlassable voyageur, l’homme se doit de reconnaître son appartenance aux grands mystères de l’univers. Ainsi l’homme est chargé d’une mission de naissance, qui consiste à semer de la conscience sur tous les plans de l’existence.

 

Mario Mercier